Résume | Les variétés de Griffiths-Schmid sont des variétés analogues aux variétés de Shimura. Elles ont l'avantage, sur ces dernières, de faire intervenir dans leur cohomologie des limites dégénérées de séries discrètes. Cependant, elles ne sont pas algébriques. Dans cet exposé, on s'intéresse au cas du groupe $SU(2,2)$. On y présente certains résultats obtenus dans l'optique de traiter, à terme, le problème de non algébricité de ces variétés, généralisant ainsi certains travaux de Carayol. |