Résume | Dans le Timée, le monde est décrit comme une sphère, la figure géométrique la plus parfaite, parce que la plus symétrique. C’est un vivant pourvu d’une âme qui rend compte de tous les mouvements physiques et psychiques qui s’y manifestent, et d’un corps. Une seule figure géométrique, le cercle, explique la permanence de tous les mouvements des corps célestes dont par ailleurs la régularité est assurée par une progression géométrique associée à une proportion arithmétique et à une proportion harmonique. Le corps du monde est formé à partir de quatre éléments associés à quatre polyèdres réguliers constitués à partir de deux surfaces, le triangle équilatéral et le carré, eux-mêmes constitués de triangles rectangles isocèles ou scalènes; la transformation mutuelle de trois de ces éléments est décrite à l’aide des mathématiques.
L’exposé sera descriptif, mais quelques problèmes seront soulevés : celui de la proportion qui peut être établie entre des solides, celui du continu et du discontinu, et celui de l’irrationalité notamment.
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