Séminaires : Séminaire Histoire des sciences mathématiques

Equipe(s) : hsm,
Responsables :Catherine Goldstein
Email des responsables : catherine.goldstein@imj-prg.fr
Salle : Couloir 15-16, 4ème étage, salle 413
Adresse :Campus Pierre et Marie Curie
Description

Le 2ème et/ou le 4e mercredi du mois à 14h


Orateur(s) Guy Bertrand - Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE)/IMJ-PRG,
Titre Quel est l’intérêt historique de reprendre les calculs effectués par Le Verrier pour Neptune ?
Date13/04/2022
Horaire14:00 à 16:00
Diffusion
Résume

En 1846, les astronomes berlinois découvraient la planète Neptune tout près du lieu calculé par Urbain Le Verrier en partant des anomalies observée dans l’orbite d'Uranus. Dans cet exposé, nous allons retracer les méthodes employées par Le Verrier, telles qu’elles qu’on peut les reconstituer à partir des mémoires qu’il a publiés, mais aussi à partir des volumineux documents d’archives déposés à l’Observatoire de Paris. Nous employons également des méthodes numériques permettant de retracer les étapes des calculs formels et numériques faits par Le Verrier. Ces méthodes permettent aussi d’explorer plus largement le comportement des solutions trouvées par Le Verrier, par rapport aux choix de paramètres qu’il a faits. Nous analysons ensuite l'intérêt historique qu’il peut y avoir à refaire ces calculs, autour de quelques questions principales: Le Verrier a-t-il fait des erreurs? A-t-il eu de la chance ? Quelles astuces utilise-t-il pour se faciliter la tâche, ou au contraire effectue-t-il des opération inutiles ou peu utiles ? Sur quels savoirs tacites s’appuie-t-il ? Publie-t-il vraiment tous les éléments du calcul ? Comment caractériser le talent de Le Verrier comme calculateur: innovation, discipline, collaborations ? Comment se comparent les calculs effectués par Le Verrier avec ceux utilisés par lui-même ou ses contemporains à propos de Neptune (notamment Adams) ou sur d’autres objets astronomiques ?

SalleCouloir 15-16, 4ème étage, salle 413
AdresseCampus Pierre et Marie Curie
© IMJ-PRG