Vous arrivez en dernière année de thèse, c’est la dernière ligne droite ! Mais après ? Que faire ? Cette page donne des indications, conseils et autres astuces pour chercher (et trouver !) un post-doc.
Il y a plusieurs façon d’apprendre qu’il y a un poste de libre :
- par des canaux privés (typiquement le responsable du poste envoie un mail à ses collègues qui le renvoient, ou pas, et l’offre arrive dans votre boîte mail)
- par divers sites, comme la classique Galaxie de l’ESR. Le plus important est Mathjobs (il est conseillé de s’y connecter très fréquemment jusqu’à satisfaction…) mais tous les postes ne sont pas dessus. Il existe des banques pour les postdocs anglo-saxons (il est arrivé que des postdocs à Oxford présents sur ce site ne soient pas référencés sur Mathjobs) ou européens (il semblerait que les européens diffusent généralement aussi sur mathjobs).
- par des canaux spécifiques à la discipline. Il existe un site consacré aux postes en analyse géométrique (URL perdue dans les limbes), un site en math-physique et sans doute pleins d’autres (n’hésitez pas à les donner au BDD pour compléter cette liste).
- par les camarades. N’hésitez pas à discuter avec elleux et à partager vos trouvailles.
Concernant le format de la candidature : la charpente est la même, mais certains postes demandent de cocher des cases spécifiques. Voici une liste non exhaustive de points particuliers rencontrés par les anciens :
- Rédiger un faire un paragraphe dédié sur au projet de recherche et citer explicitement des chercheurs qui pourraient collaborer au projet ;
- Rédiger un projet d’intégration dans l’équipe, (ce qui implique d’expliquer pourquoi la recherche de l’équipe concorde avec celle du candidat) ;
- Expliquer dans le projet de recherche quelles responsabilités administratives la candidate ou le candidat serait prêt à prendre.
Il est donc conseillé d’avoir un projet vanille et de rajouter de la framboise selon les demandes du poste. Dans tous les cas n’hésitez pas à candidater, il n’y a déjà pas beaucoup de poste, l’auto-censure est donc à proscrire.
Aussi :
- n’hésitez pas à “secouer le cocotier” des directeurices de thèse et de leurs collègues. Iel sera ravi de vous trouver un postdoc et son réseau est là pour ça ;
- il est très fortement recommandé de s’assurer d’un soutien local en contactant des membres du laboratoire lançant l’appel ; soit directement, soit via votre directeurice, afin de les informer de votre candidature et d’essayer de les y intéresser.
- augmenter votre visibilité dans le monde de la recherche : en ligne, par un site web personnel et une page researchgate, mais aussi hors-ligne en participant à des conférences dans votre domaines et en donnant des séminaires par exemple ;
- certains postes n’apparaissent que sur les sites des universités en question n’hésitez pas à aller voir directement auprès d’universités vous intéressant ;
- il existe des bourses nationales de recherche qui sont un peu hors circuit mais peuvent aider ;
- pour les agrégés, pensez aux AGPR (poste de préparateur au concours).
L’ingrédient principal d’un dossier est (malheureusement) les lettres de recommandation. Il faut en fournir obligatoirement une de la directeurice de thèse plus, souvent, deux supplémentaires (avec une pointure du domaine si possible). Le plus gros triage aura lieu sur ça. Donc commencez dès maintenant à travailler votre réseau professionnel, et n’hésitez pas à demander. Les chercheurs et chercheuses comprennent que cela fait partie du jeu. Soyez cependant conscient.e.s que les stars ont l’habitude d’être sollicité.e.s, et que n’accepteront que les personnes connaissant bien votre travail.
Et pour conclure : ne vous découragez pas. Un.e candidat.e essuie souvent beaucoup de refus avant une réponse positive. Armez-vous de patience, de ténacité et d’optimisme.